Énergie communicative / Ansteckende Energie

Oktober 2, 2013 Kommentare deaktiviert für Énergie communicative / Ansteckende Energie

konzi

Je suis dans la première rangée à un mètre devant la scène improvisée, dans une ancienne salle de séjour, dans un appartement vide, dans une maison à l’aspect délabré, dans une rue rouge de briques dans la journée, mais maintenant marron sombre à cause de la nuit et de la lumière jaunâtre des réverbères se mélangeant avec les pierres.
Les gens s’entassent autour de moi. Tout le monde veut capter et participer le plus possible au spectacle que le groupe de rock est en train d’inventer devant nous. Il se nomme Live from Las Vegas, ils ne sont qu’à trois aujourd’hui : guitariste, bassiste et chanteur. Le batteur, lui, s’excuse parce qu’il est avec sa copine qui est en train d’accoucher. Malgré cette absence on n’a pourtant pas l’impression que les musiciens s’efforcent pour remplir un vide, ils composent plutôt une nouvelle musique à part entière. L’énergie qui exhale de cette performance nous avale tous. La voix du chanteur est forte et déterminée. Dans sa manière de chanter, il y a quelque chose d’espiègle et de frais qui me plaît. Sa fantaisie s’expriment aussi dans son style de vêtements et de coiffure des années 70. Je danse comme une folle dans la foule bouillante.
Pendant que le groupe joue il y a une fille – elle s’appelle Ramona, c’est la copine du guitariste – qui se fait remarquer de plus en plus par ses éclats de rire sonores et ses commentaires cocasses. Pourtant au premier rang, elle ne danse pas mais elle bringuebale d’un pied sur l’autre en braillant toutes les paroles des chansons par cœur. Quand le groupe a fini elle est tellement effrénée qu’elle monte sur scène et y fait détoner des chansons de rock connues.

Ich bin in der ersten Reihe einen Meter vor der improvisierten Bühne, in einem alten Wohnzimmer, in einer leeren Wohnung, in einem Haus, das baufällig aussieht, in einer am Tag backsteinroten Straße, aber nun dunkelbraun durch die Nacht und das gelbliche Licht der Straßenlaternen, die sich mit den Steinen mischen.
Die Leute drängen sich um mich herum. Alle wollen möglichst viel von der Live-Show, die die Musikgruppe vor uns entfaltet, aufnehmen und an ihr teilnehmen. Sie nennt sich Live from Las Vegas, heute sind sie nur zu dritt: Gitarre, Bass und Sänger. Der Schlagzeuger entschuldigt sich, weil er bei seiner Freundin ist, die gerade ein Kind bekommt. Trotz dieses Fehlens hat man aber nicht den Eindruck, dass sich die Musiker anstrengen, um den leeren Platz zu füllen, sie komponieren vielmehr eine neue eigenständige Musik. Die Energie, die daraus entsteht, schluckt uns alle. Die Stimme des Sängers ist kräftig und bestimmt. In seiner Art zu singen gibt es etwas Schelmisches und Frisches, das mir gefällt. Seine Fantasie drückt sich außerdem in seinem Kleidungsstil und Frisur der siebziger Jahren aus. Ich tanze wie eine Verrückte in der kochenden Menschenmenge.
Während die Gruppe spielt, macht sich eine junge Frau – sie heißt Ramona und ist die Freundin des Gitarristen – immer mehr bemerkbar durch ihr stimmvolles Lachen und ihre neckischen Kommentare. Sie ist zwar in der ersten Reihe, tanzt aber nicht, sondern schwankt von einem Fuß auf den anderen, während sie alle Liedertexte auswendig gröhlt. Als die Gruppe zuende gespielt hat, ist sie dermaßen aufgeheizt, dass sie auf die Bühne steigt und uns allen Karaoke vorschmettert.

Derrière la gare / Hinter dem Bahnhof

August 2, 2013 Kommentare deaktiviert für Derrière la gare / Hinter dem Bahnhof

Ibrahim, un ami de Lille, vient me voir. Plusieurs années se sont écoulées depuis que nous nous sommes vus la dernière fois. Nous avons fait notre connaissance à l’époque dans un garage …

Ibrahim, ein Freund aus Lille, kommt mich besuchen. Mehrere Jahre sind vergangen, seidtem wir uns das letzte Mal gesehen haben. Wir haben uns damals in einer Werkstatt kennengelernt …

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Mes pieds m’emmènent dans le labyrinthe en béton de voies rapides, de tunnels et de ponts derrière la gare de Lille. Des voitures passent près de moi, me touchant presque quand elles veulent tourner dans un virage. Un train a quitté la gare et passe maintenant, au ralenti, en dessous du pont sur lequel mes pieds se sont arrêtés pour un bref instant. Il longe des wagons de trains dépeuplés entreposés au milieu de la grille férroviaire. De loin, on entend la voix digitale de la SNCF vibrer dans l’air. Il fait chaud.

Meine Füße tragen mich durch das steinerne Labyrinth aus Schnellstraßen, Tunnel und Brücken hinter dem Liller Bahnhof. Autos fahren an mir vorbei und berühren mich beinahe, sobald sie in eine Kurve biegen. Ein Zug hat den Bahnhof verlassen und passiert nun unter der Brücke, auf der meine Füße kurz angehalten haben. Er streift leere Zugwagons, die deponiert sind auf dem eisernen Schienennetz. Von weitem hört man die digitale Stimme der SNCF in der Luft vibrieren. Es ist heiß.

portable

» Salut ! «, me lance le réparateur de vélo depuis le fond du garage, en farfouillant dans une boîte de vis. » Comment je peux t’aider ? «. » La chaîne s’est arrachée. «. Mon doigt montre la chaîne noire et huileuse qui s’est avachie sur mon vélo. » Voyons ça ! «, il me répond et prend mon vélo et le retourne vigueureusement pour mieux accéder à ladite chaîne. Habilement, ses doigts saississent deux maillons et les tirent en direction de la roue. Avec un petit clic, la chaîne se reglisse sur la couronne dentée. » Merci !«, mes doigts se précipitent sur la couronne pour vérifier le bon encliquetage des maillons. Mais à ce moment-là, la couronne commence à tourner, actionnée par le réparateur qui n’a pas vu mes doigts, en égratignant ainsi un. » Au ! «, ma main se retire. Un peu de sang jaillit et crée des files rouges sur ma main. Rien de grave mais un petit choc subsiste sous le pansement.

»Salut!«, wirft mir der Fahrradreparateur aus der Werkstatt entgegen, während er in einer Dose voll Schrauben wühlt. »Wie kann ich dir helfen?«. »Die Kette ist abgegangen.«. Mein Finger zeigt die schwarz-ölige Kette, die schlaff von meinem Fahrrad herunterhängt. »Das schauen wir uns mal an!«, antwortet er und nimmt mein Fahrrad und dreht es mit einem Ruck herum, um besser an die Kette zu gelangen. Flink ergreifen seine Finger zwei Kettenglieder und ziehen sie in Richtung Rad. Mit einem kleinen Klick gleitet die Kette zurück auf das Zahnrad. »Danke!«, meine Finger stürzen sich auf das Zahnrad, um das Einrasten zu überprüfen. Aber in diesem Moment fängt das Rad an sich zu drehen, angetrieben vom Reparateur, der meine Finger nicht gesehen hat, und kratzt einen Finger auf. »Au!«, meine Hand zieht sich zurück. Ein bisschen Blut fließt heraus und erzeugt rote Fäden auf meiner Hand. Nichts Schlimmes, aber ein kleiner Schock bleibt unter dem Pflaster bestehen.

porte

À nouveau derrière la gare, à côté des rails nos chemins se recroisent quelque temps après. Nos sourires se disent bonjour. Il s’appelle Ibrahim.

Erneut hinter dem Bahnhof neben den Schienen begegnen sich kurz darauf unsere Wege wieder. Unsere lächelnden Gesichter grüßen sich. Er heißt Ibrahim.

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Eisenbahnen

Wagone wie Raupen liegen vertrocknet auf
rot gerosteten Abstellgleisen im
Netz aus Schienen.
Eine Eisenbahn bahnt sich
durchs Eisen
streift die Wagone pfeiffend.

Die Böschung langt durch den Drahtzaun
zu mir
streift meine Haut
nur leise
schnell wandern meine Schritte
bergab gestoßen
in die Stadtmitte.

Familiäre Stimmung / Ambiance familiale

Juni 26, 2013 Kommentare deaktiviert für Familiäre Stimmung / Ambiance familiale

Lesen und Spaß haben im Wohnzimmer

Unsere Freunde Tommy und Laura besuchen uns. Obwohl wir uns erst seit kurzer Zeit kennen (wir haben uns beim letzten Festival Laisser le Passage libre kennengelernt), herrscht eine familiäre Stimmung.

Nos amis Laura et Tommy viennent nous voir. Alors que nous nous connaissons que depuis peu ( nous avons fait connaissance à la dernière édition du festival Laisser le passage libre ) l’ambiance est comme familiale.

Wo bin ich?

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